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Dans les coulisses des Galeries...
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ROSSELLA COLOMBARI
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Antiquaire de père en fille!

par véronique Dupard-Mandel

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Le jour de sa naissance, une concentration de fées s’est certainement tenu autour du berceau de Rossella !

Rossella Clombari, quatrième héritière d’une fabuleuse lignée d’antiquaires fondée par Marino Colombari. Né en 1874, il créa la première boutique à Saluzzo une petite ville médiévale du Piémont.

Marino, Giovanni, Armando, aujourd’hui Rossella et sa sœur Paola… Ces cinq prénoms ont inscrit le nom Colombari au fronton du panthéon des marchands d’art. De Saluzzo à Milan, via Turin, s’est développée cette dynastie d’antiquaires devenue aujourd’hui incontournable des circuits internationaux et qui collabore désormais avec les plus grands musées, comme le Victoria & Albert Museum ou le Musée d'Orsay qui ont acquis respectivement des pièces de Carlo Mollino et de Carlo Bugatti.

 

« 40 anni di Galleria Rossella Colombari »… Pour rendre hommage à ses prédécesseurs Rossella nous offre un  livre. Mais plutôt que de raconter « la saga des Colombari »  elle  revient sur 40 années de sa vie d’antiquaire, et c’est passionnant.

 

L ‘originalité du livre, au-delà même du travail de la galerie avec les plus grands designers et architectes que comptent l’ Italie du XXème ainsi que de l’excellence des pièces qui y ont été présentées, tient dans le fait que Rossella dit tout (ou presque) et sans filtres de ce métier. Sa personnalité, sa confiance en elle, son énergie, sa liberté de ton contrastent avec le petit monde feutré des antiquaires ou prudence, discrétion et silences font habituellement force de loi.

 

Un livre qui se lit et se parcourt comme le roman d’une vie, celle d’une passionnée. Dans le milieu de l’art, tout un chacun y trouvera quelque chose le concernant, qu’il soit jeune apprenti galeriste comme curateur confirmé.

 

Ici la copie du montant (astronomique) de la vente  faite lors d’un des premiers salons, sa relation rêvée (fantasmée ?) avec Carlo Mollino, ses talents de détective d’investigation...« I was there in a flash » …  de la galeriste plus « mature » et des collaborations prestigieuses, Robert Wilson, Jean-Michel Wilmotte  … Des petites histoires palpitantes ou drôles d’achat et de vente … qui ne nous font pas oublier qu’avant tout, il y a son œil, ses intuitions, une réflexion, une vision et beaucoup de travail.

 

D’elle, elle dit beaucoup mais de ses collectionneurs vous ne saurez rien, sauf d’un, Ettore Molinario, son mari.

La collezione Molinario c’est plus de 1000 photographies, « C’est le parcours psychanalytique de mon mari qui avec un fort sentiment artistique  a exploré toute cette partie de l’homme et de la femme ».

Economiste devenu historien d’art, Ettore Molinario envisage d’ouvrir très bientôt un centre d’art à Milan consacré à sa passion, la photographie.

 

 

Inutile de dire que nous restons avec eux et prenons places au premier rang pour les prochaines décennies !

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